-
Partager cette page
BLOG BARBARA
Qu'en pensent les parents ?
Auteur : BLOG BARBARA Date : 28 février 2022
Suite à la publication de ce questionnaire, nous avons reçu quatre réponses de parents avec des points de vue différents sur la place de la maladie de leur enfant au sein de la famille. Les réponses à certaines questions étaient similaires. Nous trouvions intéressant de connaître le ressenti des parents, de pouvoir comparer dans nos familles respectives. Et, de permettre à certains parents qui n’osent pas ou qui ont des difficultés à exprimer leur ressenti à leur enfant, de se sentir compris et moins seuls.
Synthèse questionnaire parents
Face à la restriction, les parents nous avouent se sentir mal, impuissants, inquiets, coupables.
Face aux questions et aux inquiétudes, les parents se trouvent perdus et ne savent plus comment aider son enfant : bousculer son enfant pour avancer mais risquant d’aller trop vite.
La vision des malades n’est pas la même que celle des personnes n’étant pas atteintes de troubles du comportement alimentaire, ce qui crée des problèmes de communication, des conflits.
La maladie est très forte pour se cacher, c’est pourquoi la plupart des parents se rendent compte de cette maladie qu’une fois qu’elle est installée. Cependant, il y a des éléments qui alertent les parents d’un possible problème (rendez-vous médical lambda, renfermement, obsession alimentaire et physique…).
Les parents ont pu identifier de nombreux changements physiques, psychologiques ou morales durant la maladie : froid en plein été, maigreur, pilosité plus abondante pour se protéger du froid, absence ou disparition des règles, pâleur, renfermement sur soi-même, personne sensitif, changements d’humeur, dépression, anxiété…
Face à cette maladie, les parents disent se sentir très impuissants, très seuls et incompris par le reste de l’entourage. Face à cette maladie, c’est “comme un match de boxe: on prend des coups et on se relève”, témoigne un parent.
Lors des sorties de leur enfant atteint de troubles du comportement alimentaire, certains parents sont réticents et, par inquiétude, décident de limiter, voire interdire toute sortie, tandis que d’autres les encouragent à sortir afin de se changer les idées, de s’évader, de créer une réelle frontière entre la maladie et le malade.
La maladie peut avoir un impact important sur la vie de famille, cela créant des tensions pouvant détériorer la communication au sein de la famille, ainsi que beaucoup de tristesse et d’inquiétude. Certaines familles peuvent s’adapter afin de ne pas laisser la maladie prendre trop de place et pour faciliter la prise en main de la maladie, notamment en adaptant les repas (horaires, contenus, anticipation) et en encourageant à faire des progrès sur sa confiance en soi (shopping, beauté…).
Nous avons remarqué que les parents avaient du mal à prendre du recul face à cette maladie. Cependant, ils essayent de trouver certaines astuces pour oublier le mal-être de
leur enfant comme effectuer des sorties et discuter avec leur proches.
Parfois, le lien affectif prend le dessus sur les réactions parentales. Ils ont peur de mal faire, ils préfèrent employer des mots qui apaisent plutôt que de dire la vérité qui parfois peut blesser et ainsi éviter le conflit.
Le symptôme d’hyperactivité n’est pas présent dans chaque cas. Dans les familles où ce dernier à sa place, il prend le plus souvent deux formes tel que la surcharge d’activité physique et mentale. Pour certains, les pensées ne s’arrêtent plus alors que d’autres se sentent coupables de ne pas pouvoir répondre à toutes les interrogations, les pensées de leur fils, fille.
Réponses aux questions posées par les parents.
Dans l' histoire de la médecine, a quelle période / année a t-on commencé à diagnostiquer l' anorexie mentale comme maladie mentale ?
Fin 19e siècle. Avant elle pouvait même être interprétée comme un signe de sainteté et encore aujourd’hui il peut être difficile de faire la différence entre simple régime et TCA. Les TCA pouvaient être perçus comme un caprice ou un manque d’attention.
Quel est le meilleur parcours soin ? Suivi psy avec ou sans suivi nutritionniste ?
Tout dépend du patient, chacun est différent et a besoin d’un parcours de soin adapté. Les patients peuvent participer à des groupes de paroles, avoir un suivi avec un psychologue, un psychomotricien, addictologue, nutritionniste, médecin généraliste…
Les parents peuvent également avoir un suivi psychologique pour savoir comment s’y prendre face à la maladie. Des entretiens familiaux, des groupes de paroles ou des suivis avec des spécialistes.
Comment prendre en charge et soigner la dépression liée à l’anorexie ?
Un suivi psychologique ainsi qu’un traitement médicamenteux peut être mis en place. Des antidépresseurs peuvent être prescrits par un professionnel de santé. En effet, le traitement à lui tout seul ne réglera pas la situation mais il pourra l’améliorer par exemple une meilleure gestion des émotions peut se manifester.
Description
- Auteur : BLOG BARBARA
- Création : 11 septembre 2019
- Mise à jour : 25 septembre 2024
- Article(s) : 37
- Commentaire(s) : 21